Classe Leone
Classe Leone | |
Photographie du Pantera, navire de classe Leone. | |
Caractéristiques techniques | |
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Type | croiseur éclaireur |
Longueur | 113,4 m |
Maître-bau | 10,3 m |
Tirant d'eau | 3,2 m |
Déplacement | 1 771 tonnes (standard) |
Port en lourd | 2 690 tonnes |
Propulsion | 2 turbines à vapeur Parsons 4 chaudières Yarrow |
Puissance | 42 000 ch |
Vitesse | 34 nœuds |
Caractéristiques militaires | |
Armement |
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Aéronefs | non |
Rayon d’action | 2 400 nautiques à 16 nœuds (400 tonnes de fioul) |
Autres caractéristiques | |
Électronique | non |
Équipage | 204 |
Histoire | |
Constructeurs | Ansaldo à Gênes |
A servi dans | Regia Marina |
Date début commande | 1921 |
Période de construction |
1921 - 1924 |
Période de service | 1924 - 1941 |
Navires construits | 3 |
Navires prévus | 5 |
Navires annulés | 2 |
Navires perdus | 3 |
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La classe Leone était initialement une classe de cinq croiseurs éclaireurs (en italien : esploratore). construite après la Première Guerre mondiale pour la Regia Marina par le chantier naval italien Ansaldo de Gênes.
Il était initialement composé de 5 unités : Leone , Tigre, Pantera, Leopardo et Lince, mais les deux dernières n'ont jamais été achevées. En 1938, les unités ont été reclassées en tant que destroyers.
Conception
[modifier | modifier le code]Commandée en 1917, cette classe ne sera mise en chantier qu'en 1920[1], à cause de la pénurie d'acier. C'est une version agrandie des destroyers de l'époque, en développement de la classe Mirabello.
Ils avaient une longueur totale de 113,41 mètres, une largeur de 10,36 mètres et un tirant d'eau moyen de 3,1 mètres[2]. Ils déplaçaient 2 230 tonnes à charge normale et 2 330 tonnes à pleine charge. Leur effectif était de 10 officiers et 194 hommes de troupe[1].
Les Leone étaient propulsés par deux turbines à vapeur à engrenages Parsons, chacune entraînant un arbre d'hélice à l'aide de la vapeur fournie par quatre chaudières Yarrow. Les turbines avaient une puissance nominale de 42 000 chevaux (31 000 kW) pour une vitesse de 33 nœuds (61 km/h) en service, bien que tous les navires aient dépassé cette vitesse pendant leurs essais en mer[1]. Les navires transportaient 399 tonnes de mazout[2], ce qui leur donnait une autonomie de 2 000 milles nautiques (3 700 km) à une vitesse de 15 nœuds (28 km/h)[1].
Leur batterie principale était composée de huit canons de 120 mm répartis dans quatre tourelles jumelées, une à l'avant et une à l'arrière de la superstructure, les autres tourelles étant placées entre les cheminées et les supports des tubes lance-torpilles au milieu du navire[3]. Ils étaient équipés de six tubes lance-torpilles de 450 mm dans deux supports triples. Les Leone pouvaient également transporter 60 mines[1].
Service
[modifier | modifier le code]Les trois bâtiments ont été affectés au service colonial à la base navale de Massaoua en Érythrée.
En 1938, ils ont été reclassifiés comme destroyers et ont participé à la Seconde Guerre mondiale en Afrique orientale italienne. Leur seule action notable est leur participation à l'attaque contre le convoi allié BN 7 le .
Leur dernière mission est un raid de bombardement par le canal de Suez en . Le Leone s'échoue au large de Massaoua et est coulé par le Tigre et le Pantera. Repérés et bombardés par l'aviation britannique ils s'échouent sur les côtes de l'Arabie et les équipages sabordent leurs navires.
Unités
[modifier | modifier le code]Regia Marina - Classe Leone | ||||||||
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Nom | Chantier | Lancement | Service effectif | Fin de service | ||||
Leone |
Chantier naval Ansaldo à Gênes | coulé le | ||||||
Pantera |
Chantier naval Ansaldo à Gênes | sabordé le | ||||||
Tigre |
Chantier naval Ansaldo à Gênes | sabordé le |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Lien interne
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Classe Leone (cacciatorpediniere) » (voir la liste des auteurs).
- Gray, p. 267
- Whitley, p. 158
- McMurtrie, p. 281
- M.J. Whitley. Destroyers of World War 2 (1988 -Cassell Publishing) (ISBN 1-85409-521-8).
- Franco Bargoni.Esploratori Italiani. Roma, Ufficio Storico della Marina Militare, 1996.